Syros et le retour

Publié le par Domilo

A Ermoupolis, nous allons dans la marina, toujours pas officellement ouverte, mais dans laquelle il y a tout de même une bonne trentaine de bateaux (il y a des marinas qui restent en chantier plus de dix ans, c'est assez classique en Grèce). La ville est un peu éloignée, mais en vélo ça ne pose pas de problème. Comme à Naxos, il y a en fait deux villes, la catholique, héritage de l'occupation Vénitienne, et l'orthodoxe, beaucoup plus étendue. Nous nous renseignons pour savoir si nous pouvons laisser le bateau là à la fin de notre séjour. Peut-être...

Nous visitons un autre joli petit port sur la côte Ouest de l'île, Là aussi, il y a une possibilité de laisser le bateau en sécurité.

Cap sur Kythnos ensuite. Nous y rencontrons notre premier autre voilier qui navigue en cette saison. Ce sont deux Anglais à peu près dans nos âges. Pot à bord, bien sûr. Ce petit port de Loutra possède une source d'eau chaude qui se déverse dans la mer. La station thermale est à l'abandon et personne n'utilise ce trésor. Nous allons prendre de nombreux bains, pas très confortables quand même, comme vous pouvez le voir sur les photos.

C'est à vélo que nous explorons cette petite île.

La fin du séjour approche, il faut choisir le lieu où nous allons laisser le bateau. Pour Ermoupolis, c'est foutu, la marina doit ouvrir dans deux mois et il faut que tous les bateaux qui squattent actuellement sortent de là.

Après une dernière étape sur une petite île tout au Nord des Cyclades, nous choisissons d'aller voir sur le continent à la hauteur d'Athènes un mouillage que l'on nous avait signalé comme sûr. L'avantage du lieu est de supprimer le problème des liaisons par ferry, c'est proche de l'aéroport. Encore raté, mille sabords ! Il n'y a strictement rien d'organisé pour garder un bateau, et trouver une personne de confiance en si peu de temps n'est pas très raisonnable. Il ne nous reste plus que la grosse marina un peu plus au Sud.

On s'attendait à un prix élevé, mais pas à ce point là ! Nous choissons donc le stockage à terre, moins coûteux, d'autant plus qu'il est temps de refaire l'antifouling du bateau qui date d'il y a trois ans.

Nous voilà de retour à Solignac (et au boulot).

A bientôt pour la suite des aventures terrestres

 

Publié dans mer

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